L e s n o i x
magazine de littératures, arts, sciences molles et inhumaines
Les Noix est un magazine en ligne dédié aux littératures*, aux arts* et aux questionnements scientifiques** des artistes-auteurs.
Ligne éditoriale
Nous y publions des créations – d’écrivains, plasticiens, musiciens, dessinateurs, vidéastes, etc. – issues de projets finalisés ou de travaux d’ateliers, et se prêtant à un format court (magazine oblige).
Vous pouvez donc y déguster des noix à lire, à regarder, à écouter ou à visionner.
Nous y publions également des articles sur les thématiques explorées scientifiquement** par les artistes-auteurs.
Nous désirons mettre en avant que la création se base, se guide, se questionne à travers les expériences personnelles de vie, à partir de compétences expertes acquises en formation – institutionnelles ou autodidactes –, dans la pratique d’autres métiers, et/ou par recherches documentaires et réflexion poussées.
Les artistes en connaissent souvent un sacré bout en réflexions, disciplines et techniques non directement artistiques.
Leurs noix à décortiquer se piochent dans des paniers-dossiers thématiques tels que « Lieux et territoires », « L'ordinateur, l'IA, et le cerveau », « TIC et société », « Mythes et histoire de l’Antiquité », etc.
* Pourquoi "littératures" et "arts" au pluriel ? Parce que nous n’avons pas d’a priori de genre…
** Qu’entendons-nous par « scientifique » ? La Science se définit par la méthode non par l’objet d’étude (cf. les règles fondatrices de la Science actuelle dans « Le Discours de la Méthode » de Descartes (1637) ). Ainsi, les noix à décortiquer peuvent tout aussi bien relever de vulgarisation scientifique en géographie humaine qu'en mathématiques, en histoire qu'en informatique, en sciences du vivant qu'en sciences physiques, etc.
Bref, relever de sciences « molles », « inhumaines », ou les deux.
À propos des contributions : nous privilégions les créations et essais déjà diffusés, ou délaissés au fond d'une resserre. L'idée est que les noix ne se périment pas, et cela donne une nouvelle occasion aux artistes-auteurs de les partager.
L’appel à contributions est actuellement fermé (nous avons déjà matière à plusieurs numéros). Nous projetons cependant de l’ouvrir d’ici quelques mois.
Qui sommes-nous ?
Maud Lucien et Macada.
Une artiste plasticienne et dessinatrice, une autrice de fiction et poète.
Une férue de géographie humaine et de santé mentale, une férue de mathématiques discrètes et de sciences cognitives.
Deux amatrices de sociologie et éthologie.
Deux grandes curieuses de tout.
Nous nous sommes rencontrées en 2018 à la Perception (Dun-le-Palestel, Creuse, France), un café associatif et culturel fondé par Maud (et Marjorie Méa), offrant également des expos, des concerts, des résidences artistiques, et participant très activement à tisser du lien social – solidaire et amical – entre habitants du coin.
Notre première grande discussion autour d’un café-clope a tourné autour des blobs. (Vous connaissez ? Des êtres unicellulaires pouvant s’étendre sur plusieurs mètres carré, invulnérables ou quasi, immortels ou quasi, qui adorent les flocons d’avoine et vous proposent un parcours des camions-poubelles dans une ville aussi optimal que celui de l'algorithme de Dijkstra. Fascinant.)
Le Covid a eu raison de la Perception, mais dans ses cendres – un excellent fertilisant, comme le savent les cultivateurs – des noix ont germé…
Plus académiquement...
Maud Lucien
Née en 1977 à Metz, Maud Lucien est artiste plasticienne et intervenante en art visuels et sonores. Diplômée de l’École Supérieure d’Art de Lorraine, elle y a fréquenté essentiellement l’atelier de Gravure de Jean-François Chevalier et l’Atelier de Recherche Sonore dirigé par Éléonore Bak. Elle se définit comme artiste indisciplinaire et produit un travail de recherche diversifié autour du dessin automatique, de la gravure, de la vidéo et du son, qu’elle restitue sous forme d’installations et de performances.
Ses dispositifs, « in-situ » privilégient la dimension expérimentale et humaine des projets, le mixage des formes et l’improvisation. Son travail s’inscrit dans la rencontre et la porosité des
pratiques artistiques contemporaines. Maud Lucien est à l’origine de la création du Laboratoire d’Expression Élastique, à Metz (57) et du café culturel La Perception à Dun-le-Palestel (23) animé par l’association L’INSU jusqu'en 2021. Elle s'est consacrée depuis à une pratique performative du dessin, au sein de la Compagnie Les Objets Perdus avec deux créations : Les mécanographes, et Mobile Trageste en 2024 en collaboration avec la compagnie de danse Marocaine Col'jam.
En parallèle elle anime régulièrement depuis 2001 des ateliers de pratiques artistiques pluridisciplinaires, plus particulièrement à destination des enfants et des adolescents, dans des projets à dimension sociale, et dans le domaine du handicap. Au sein du collectif, Les Agitées du bocal, elle produit des émissions radiodiffusées, pour des radio associatives, en lien avec la santé mentale.
Et, bien sûr, elle s'est également lancée dans la culture des noix !
Macada (Marie-Catherine Daniel)
Née en 1965, Macada a passé son enfance en Franche-Comté, fait ses études à Montpellier et Montréal, puis a longtemps vécu dans l'océan Indien, titulaire d'un poste de maître de conférences à la Faculté de Sciences et Technologies de l’Université de la Réunion. Depuis 2018, elle s'est installée en Creuse, et se consacre à l’écriture.
Autrice/auteure/auteur, elle écrit sur le métissage social, la différence, la résilience, le plaisir de courir à perdre haleine, d’explorer une forêt sauvage, ou de survivre à une apocalypse.
Romancière, nouvelliste ou poète, elle peut aussi bien s’adresser à la jeunesse qu’aux adultes, compose dans tous les genres et pour tous les genres.
(bibliographie disponible sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Catherine_Daniel)
Spécialiste en informatique (IA, algorithmique, mathématiques non numériques) et sciences cognitives (psychologie cognitive, didactique des sciences), elle est également fascinée par l’éthologie aussi bien humaine qu’animale, et la socio-linguistique.
Elle est également engagée dans la vie littéraire associative et citoyenne. Elle a notamment été : administratrice de 2008 à 2010 de Cocyclics, collectif d’auteurs et bêta-lecteurs de l’Imaginaire ; rédactrice de deux blogzines littéraires : l’Antre-Lire, 2006-2010, et C(h)oeur de citoyens (avec Lucie Chenu et Philippe Caza), 2010-2014 ; instigatrice et co-organisatrice avec Maud Lucien du Printemps des Cafés Write-In en Creuse (10-20 avril 2019).
Actuellement, elle milite pour que les artistes-auteurs de métier se forment à la gestion et comptabilité des travailleurs indépendants, pour une meilleure connaissance et reconnaissance du coût économique de leur travail, fort utiles lors des négociations avec les autres professionnels du monde culturel.
Et, bien sûr, elle s’est également lancée dans la culture des noix…